Phil DEVAïL
La vie boum bam (2022)
La terre tournait avant moi
On voit la mer secouée
Aux bouteilles qu'elle renvoie
Mais qu'est-ce qu'on a fait mama
Je ne suis qu'un petit pois
Mais qu'est-ce qu'on a fait mama
La terre tournait avant moi...
Mais qu'est-ce qu'on a fait mama
A s'agiter comme des rois
Mais qu'est-ce qu'on a fait mama
La terre tournait avant moi...
Tous les bruits de ce monde
Sont aujourd'hui chez moi
Des arbres qui tombent
Un feu de petit bois
Et ça bout comme le magma X2
Tous les bruits de ce monde
Sont aujourd'hui chez moi
Des glaciers qui fondent
Des gibiers aux abois
Et ça bout comme le magma X 2
Tous les bruits de ce monde
Sont aujourd'hui chez moi
Des premiers qui s'effondrent
Aux derniers qui nettoient
La vie boum bam
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
Le ciel se casse comme les courbes sur le cardio
Les yeux rougis on se dandine sur des tubes afro
est-ce-que tu t'en vas ou est-ce juste un gros dodo ?
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
On fait les cent pas, on demande quand ? Trop tôt
On trinque à toi, soudé on t'envoie des signaux
Toi ton p'tit cœur se la joue piano piano
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
Le ciel s'embrase, on déroule des longueurs de tuyaux
On peint, on parle il nous en reste sous le capot
Toi tu bagarres fort dans ton ciboulot
Hey ! Mama la vie boum bam se déchaine
Ca fait l'effet d'un Shambhala à la fête foraine
Ca fout les j'tons ce gros wagon qui nous emmène
Mais ce soir je repars avec toi
Je sors de là, dessous le ciel explose de pollen
J'irai chercher pour toi tout en haut tout l'oxygène
Je n'ai pas peur, je n'ai plus froid je n'ai plus de peine
C'est ce soir que je repars avec toi
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
On fait les cent pas, on demande quand ? Bientôt
On se retrouve, on est serein façon robot
Toi ton réveil se la joue très très slow
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
On est chamans, on est vaudou, on est griots
Quelle est cette rivière pâle sous ta chemise de peau ?
Tes yeux regardent mais c'est comme s'ils étaient clos
Comment on sort de là, comment ? Quand on est KO
Comment ça marche dedans, dedans la dynamo
En attendant ma belle on est comme des cons accros
à toi qui te bats dur derrière le hublot
Rien ne ruisselle
La nuit je flippe, je dors comme le croco
Un oeil ouvert
Un long regard me jette hors du manteau
Un revolver
Des tentacules s'écrasent sur mon dos
Et me lacèrent
La nuit aspire les monstres accros
à la misère
En bas rien ne ruisselle, on se perd
dans des lacets de mots
Le nouveau monde est vieux et l'hiver
pèse encore sur mon dos
La vie est rude souvent on bataille
Il faut qu'on se porte, il faut qu'on aille
Et sans jamais savoir où l'on tombe
On s'abîme éperdu dans des rues sombres
Oh laisse moi dormir encore un peu
J'aimerais pouvoir le dire dans tes yeux
Et dans les draps blancs d'un baldaquin
Me rendormir tout contre ton sein
En bas rien ne ruisselle, pas d'amour
dans les tours du château
Le nouveau monde est vieux, au secours
des champions au galop
Choeurs : Mia Sørensen
Bugle : Niobé
Chaque mot
Comment comment ça
Tu craches ton
ton silence crisse comme un claqueson
Ton visage fauve, tu caches ton
ton regard qui flotte sur le pav'ton
Comment, comment ça
Tu caches ton
ton grand manitou qui nie tout pour de bon
Aux voisins dessous, tu caches ton
ton si beau visage hanté par ton patron
Comment ça, comment ça
Tu baisses ton
Ton si beau visage hanté s'il hausse le ton
ton ventre se noue, tes cachetons
Pour fermer les yeux
ne plus avoir le son
Chaque mot qui tombe casse un tabou
Un point dans ta paume pour me dire tout
Raconte-moi chaque mot
Comment comment ça
Tu caches ton
ton beau bodyguard aime la baston
Chaque fois qu'il est saoul tu caches ton
ton si beau visage pour demander pardon
Comment comment ça
Tu laisses ton
ton si beau visage à ton beau cupidon
tu vis à cache-cache, à tâtons
Quand tu peins tes yeux, le boss te colle un gnon
Comment ça, comment ça
Tu caches ton
Ton bonhomme, ton mac, ton petit maton
Chaque fois qu'il est saoul tu caches caches ton
ton si beau visage pour demander pardon
Chaque mot qui tombe casse un tabou
Un point dans ta paume pour me dire tout
Qui cet hiver
Pour me tenir chaud
Qui cet hiver ?
Pour me tenir chaud
Qui cet hiver ?
C'est pas la colère
Ni l'ours polaire
C'est pas CB News
Ni l'chanteur de blues
C'est pas ma bouteille
Qui porte conseil
C'est pas l'utuber
Ni les doigts en cœur
C'est pas la nation
Ni les traditions
C'est pas le p'tit chef
Qui cache le bénef
C'est pas mon étoile
L’ascenseur social
Pas la Marie-Jeanne
L’ascenseur en panne
C'est pas la richesse
Ni le vin de messe
C'est pas les serments
Du gouvernement
C'est pas le miaou
Que tu as dessous
C'est toi, juste toi
Le souvenir de toi
Brûlure Suave
J 'agis comme si l'amour pouvait un jour me combler
Je veux flotter au loin
tournoyer au dessus des tilleuls blancs
dans le calme aimant de tes bras
Le monde entier n'existe que par toi
Ô brûlure suave
Telle est la vie, tomber sept fois se relever huit
Tous les échecs d'amour se ressemblent
Laisse moi seul
j'ai le temps tout le temps de tout comprendre
Je veux flotter au loin
tournoyer au dessus des tilleuls blancs
quelque chose s'en va sans fin
Quelqu'un d'autre que moi tourne la manivelle
Et les mots s'additionnent
Telle est la vie, tomber sept fois se relever huit
Tous les échecs d'amour se ressemblent
Laisse moi seul
j'ai le temps tout le temps de tout comprendre
Je veux flotter au loin
tournoyer au dessus des tilleuls blancs
quelque chose s'en va sans fin
Quelqu'un d'autre tourne la manivelle
Ô brûlure suave
Telle est la vie, tomber sept fois se relever huit
Tous les échecs d'amour se ressemblent
Wagon-lit
Dans mon wagon-lit
Je vois défiler
Le train de ma vie
A vitesse grand V
Dans mon wagon-lit
Mon cœur déraillé
Bat comme cette pluie
Sur tes yeux fermés
Tout m'assomme c'est long
Ici tout est long
Tout m'assomme c'est long
Sans toi tout est long
Tout m'assomme c'est long
Ici tout est long
Tout m'assomme tout est si long
Sans toi tout est long
Dans mon wagon-lit
Ton ombre est passée
Coucher mon ennui
Mon cœur tabassé
Dans mon wagon-lit
Je panse mes plaies
Ton âme envahit
Mon cœur à l’Arrêt
Sans toi c'est long
Ici tout est long
Dans mon wagon-lit
Je peux te crier
Tous les mots qu'on s'est dit
Avant de tomber
Dans mon wagon-lit
La nuit s’est voilée
Le maton a surgi
Tu t’es évadée
Des hommes comme moi
Mais entends-tu cette voix, cette voix qui gémit
Perdu dans le noir, pourquoi ai-je obéi
Ici tout est froid, cabré je dégoupille
Tapis, je m'ébats, chenille je me tortille
Des hommes comme moi, qui est notre ennemi
Six pieds sous la terre le mal fait plus de bruit
Et toi tu libères tes chenilles mécaniques
Retournent la terre et mon crâne électrique
Qui est notre ennemi
Qui est notre ennemi
Des hommes comme moi
Mais entends-tu cette fois, cette voix qui gémit
Perdu dans le noir, pourquoi ai-je obéit
Sur mon dos tu choies ta nouvelle gun machine
Ta force se déploie, shootés à la morphine
Des hommes comme moi on saute sur la colline
Tuer le soleil, du haut de ton building
déchirer le ciel, pour montrer qui domine
La nuit je me traine, je me tortille
Mais entends-tu cette fois, cette voix qui gémit
J'ai perdu mon toît, mon aimée, ma chérie
Ma tête flûte de pan, mon corps est en débris
Boum boum tout coince dedans, l'alcool anesthésie
J'ai deux trous dans le foie, mon couteau et ma bite
Je n'ai plus mes deux bras mais l'Ordre du Mérite
La nuit je me bats, sanglé jusqu'aux chevilles
Je sue, je m'ébats, chenille je me tortille
Et tombent les bombes
Et tombent les bombes dans ma tête...
Je sème doucement
Comment on fait, dis
Comment on fait, dis-moi
Papa dit qu'il faut tout retourner comme à la guerre
La coccinelle est pâle et le fruit très amer
Comment on fait, dis
Comment on fait, dis-moi
Papa dit qu'il faut bombarder pour que tout prospère
La pie ne chante pas, le lombric a souffert
Des cieux argentés font la pluie, le beau temps
Mais dans mon champ doré, je sème doucement
Comment on fait, dis
Comment on fait, dis-moi
Papa dit qu'il faut tout arracher au bulldozer
Mon chêne est au plus mal, le lac est asséché
Comment on fait, dis
Comment on fait, dis-moi
Papa dit qu'il faut arroser en hélicoptère
Les feuilles ne tombent pas, l'humus est prisonnier
Sea blues
Opah Rouget Nautile Sole
Motelle Colin Poisson lune
Mérou Requin Denti Môle
Espadon Bar Cachalot
J'avance
Tous les débris autour de moi
S'agglutinent et tourbillonnent
Roucaou Calamar Saupe
Blobfish Espadon Elbot
Méduse Homard Poisson scie
Beaux yeux Mérou Vive Bardot
J'avance
Tous les débris autour de moi
S'agglutinent et tourbillonnent
Every day let's sing a song and every day let's hope for the best (the best of us)
Enregistré, mixé et masterisé
à "La maison" par Phil D.
photo & artwork : Bertrand Laschon
Retouches et assemblage : Stéphanie Teillet
Pochette conçue d'après "La Vitrine" de Pat B
Mille mercis à Mia Sørensen, Niobé, Pat B, Pascale R, Mum, Bertrand Laschon, Stéphanie Teillet, Dj L'Amiral, Tibo & Kentin, Mimi, Emarilou, Sasa Ô ma Sasa